Cet article date de plus de neuf ans.
Népal, après le séisme, les temples menacés de pillages
Publié le 05/05/2015 14:52
Mis à jour le 05/05/2015 15:01
Un tremblement de terre (magnitude de 7,8) a frappé le Népal le 25 avril 2015 et fait s’écrouler de nombreux édifices historiques et religieux. A Katmandou, la capitale, et dans ses alentours, des temples et des palais bouddhistes vieux de plusieurs siècles (certains datant du 12e siècle) se sont effondrés. Dans ce contexte, les autorités craignent les actions des pillards.
au milieu des gravats tachés du sang des milliers de victimes, l’armée et la population tentent de récupérer statues et objets d’arts avant que les voleurs ne s’en emparent. L'Unesco a dépêché sur place des experts pour évaluer précisément les dégâts. Leur constat est terrible : 90% des sept sites népalais classés au Patrimoine mondial ont été détruits. ( AFP PHOTO / Nicolas ASFOURI)
avoue avoir pleuré en découvrant l'ampleur du désastre. Au moins 70% du site de Swayambunath ont été détruits. La mission du spécialiste est de photographier, d’inventorier et trier le plus rapidement possible les trésors du temple. Il veut que les autorités népalaises bloquent les transactions d'art himalayen partout dans le monde. Et notamment sur les prestigieuses places internationales comme Christie's ou Sotheby's. ( AFP PHOTO / Nicolas ASFOURI)
un dôme surmonté d’une structure cubique où sont dessinés les yeux de Bouddha, symbole de sagesse et de compassion. ( AFP PHOTO / Nicolas ASFOURI)
les archéologues mettent en garde la communauté internationale contre les nombreux risques de vols et de dégradations que pourraient subir les édifices abîmés par le séisme. Comme après chaque catastrophe, les ruines deviennent les terrains de chasse des pilleurs professionnels. Ici, ces merveilles de l'art himalayen seront revendues à prix d'or au marché noir. Les vols d'œuvres d'art sont un phénomène très répandu au Népal. (AFP PHOTO / Nicolas ASFOURI)
dont la famille vit sur le site de Swayambunath depuis des siècles, s’est installé avec 200 autres personnes dans un campement de fortune, en bordure du monument, pour surveiller le temple des singes. La nuit, «on ne dort pas. On surveille. Je veux empêcher les pillages de statues», explique-t-il à la journaliste Beatrice Le Bohec. Ici sur la photo, un moine essaye de récupérer médicaments, ustensiles de cuisine et quelques habits. ( AFP PHOTO / Nicolas ASFOURI)
les singes sont redevenus les maîtres des lieux. ( AFP PHOTO / Nicolas ASFOURI)
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