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Le virus Zika frappe l'industrie automobile indienne
Un léger vent de panique souffle dans les bureaux de l'état-major de Tata Motors, le constructeur automobile indien, à quelques jours de la présentation de sa nouvelle voiture citadine nommée «Zica». Une bien malheureuse coïncidence avec le virus «Zika» qui progresse actuellement en Amérique latine et dans les Caraïbes. Le groupe va devoir se creuser pour trouver un autre nom à leur nouveau modèle
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Tata Motors n'a pas baptisé sa petite dernière «Zica» par hasard. C'est le diminutif de la «zippy car», «voiture vive» pour la conduite en ville. Depuis quelques semaines, la promotion commençait à monter en puissance, avec le renfort de la star du Barça, Lionel Messi. Le modèle, pas encore commercialisé, doit être présenté au salon automobile indien Auto Expo 2016, qui ouvre ses portes en ce début du mois de février à New Delhi.
Las! Depuis le baptême de la voiture en 2015, le virus homonyme «Zika», transmis par la piqûre de moustiques du genre Aedes, a commencé à se répandre en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Zika est soupçonné de provoquer des malformations congénitales.
Le 1er février, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié d'«urgence de santé publique de portée mondiale» l'épidémie du virus Zika. Elle prévoit une extension rapide du virus en Afrique et en Asie. Le Brésil, pays le plus touché pour l'instant, a déconseillé dans la foulée aux femmes enceintes de venir aux JO, organisés cet été sur son territoire.
Dans ces conditions, Tata Motors, qui fait partie de Tata Group, l'un des plus grands conglomérats indiens, a précisé qu'il définirait dans quelques semaines le nouveau nom de son modèle.
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