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Grossesses très tardives : que dit la loi ?
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En Inde, une femme vient d'accoucher d'un petit garçon à l'âge de 70 ans. Ce type de grossesse à un âge plus que tardif pose question d'un point de vue éthique et médical, mais aussi légalement.
Le record de la grossesse la plus tardive était jusque-là détenu par une autre femme indienne, Omkari Panwar, qui avait aussi 70 ans lorsqu'elle a eu ses jumeaux. "Ce n'est pas un hasard que cela se passe en Inde puisque ce pays n'impose aucune limite d'âge à l'accès la procréation médicalement assistée. On a aussi un autre cas : celui de l'Allemande Annegret Raunigk qui a fait grand débat. Déjà mère de 13 enfants en Allemagne, elle a eu des quadruplés à 65 ans", explique Nicolas Chateauneuf.
Quelle limite d'âge pour procréer ?
Il y a aussi des destins tragiques comme celui de l'Espagnole Maria del Carmen Bousada. En 2006, à 66 ans, elle a eu des jumeaux. Malheureusement, deux ans après, elle a été emportée par un cancer. "En Europe, l'âge limite légal dépend des pays. Il y a trois grands groupes au niveau des législations. Il y a d'abord ceux qui fixent un âge limite pour accéder à la procréation médicalement assistée, cela va de 40 à 50 ans. Ensuite, il y a les pays qui réservent la procréation médicalement assistée aux couples en âge naturel de procréer. La France en fait partie. Par exemple, la sécurité sociale rembourse les soins jusqu'à 43 ans, ça peut aller jusqu'à 49 ans, mais à ce moment-là, on doit payer. Le troisième groupe n'impose lui aucune limite d'âge", conclut le journaliste.
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