Inde : aucun signe de vie des 18 marins après une explosion dans un sous-marin
Le bâtiment de guerre, le sous-marin militaire indien Sindhurakshak avait été modernisé l'année dernière. Cela n'a pas empêché l'accident ce mercredi matin, alors qu'il était amarré au port de Bombay, sur la côte ouest de l'Inde.
Une violente explosion a été ressentie, et vue par les centaines de passants à l'extérieur, avant qu'un incendie ne se déclare. À l'intérieur, au moins dix-huit marins pris au piège. Les opérations se secours sont très délicates, mais un porte-parole de la marine indienne, PVS Satish, affirme qu'"[ils] ne renonceron[t] pas tant qu'[ils] ne les aur[aient] pas récupérés ".
Le ministère de la Défense a ajouté dans la matinée que l'explosion avait fait un nombre de morts, mais n'a pas donné plus de précisions. En début d'après-midi, les plongeurs qui ont pénétré dans le sous-marin n'ont détecté aucun signe de vie. "Je vous l'aurais dit s'il y avait eu un signe de vie ", a déclaré à la presse le chef de l'Etat major de la Marine D.K Joshi.
Le Sindhurakshak était à moitié immergé au moment de l'accident. Les causes de l'explosion sont encore inconnues, mais pour l'instant jugées comme probablement accidentelles. Le même sous-marin avait été la proie d'un incendie en février 2010, causant la mort d'un militaire.
Le sous-marin ne dispose pas de l'équipement morderne que l'on retrouve dans les armées contemporaines, il est notamment dépourvu de sortie de secours.
Sous-marin: des catastrophes russes
Ce sous-marin indien a été construit en 1995 aux chantiers navals de Saint-Pétersbourg en Russie. Son accident en rappelle deux autres : le naufrage du Koursk en août 2000 qui avait entrainé la morts de 118 personnes. Et l'incendie du Nerpa en 2008 et ses 20 morts. Ce dernier avait ensuite été livré à l'Inde.
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