Référendum : la Grèce retient son souffle
À la veille du référendum grec qui doit se tenir demain, dimanche 5 juillet, le pays est plus que jamais divisé. France 3 fait le point.
Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, a tenté un ultime appel hier, vendredi 3 juillet, pour exalter les partisans du "non". Face à lui plus de 25 000 personnes rassemblées devant le parlement à Athènes. À la veille d'un référendum crucial, le Premier ministre réclame une baisse de 30% de la dette grecque et un délai de 20 ans pour la rembourser.
Les banques rouvriront mardi !
Un peu plus tôt, massés devant le stade olympique, les partisans du "oui" se réjouissaient. Pour la première fois, un sondage semble leur donner l'avantage. Bien loin de l'agitation de la capitale, dans un village du Péloponnèse, assis autour d'un verre, on débat de l'éventuel retour à la drachme, l'ancienne monnaie grecque, et l'on partage une interrogation paradoxale : comment dire "non" aux créanciers, tout en disant "oui" à l'Europe ?
Mais, quel que soit le résultat demain, le ministre grec des Finances l'a affirmé ce matin, les banques rouvriront mardi.
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