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LA PHOTO. Migrants: les cimetières de Lesbos affichent complet

Sur l'île de Lesbos, en Grèce, le principal cimetière de Mytilène doit faire face à un manque de place pour enterrer les réfugiés qui se sont noyés et dont les corps ont échoué sur les plages. Les autorités municipales sont débordées et tentent de trouver des solutions. Mais cette situation est de plus en plus mal vécue sur l'île, devenue le principal point de passage des migrants en Europe.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
 

Au cimetière Aghio Panteleimona, qui surplombe Mytilène, le 4 novembre 2015 les réfugiés morts noyés sur la côte grecque sont mis en terre avec la mention «inconnu» et la date du décès. Quelque 80 tombes ont été creusées jusqu'à présent sur une parcelle réservée aux défunts non identifiés. Une cinquantaine de corps répartis entre la morgue et un conteneur réfrigéré, situé à l'extérieur de l'hôpital, attendent toutjours d'être inhumés. A la morgue, un médecin légiste dit avoir «reçu ce matin cinq corps, dont ceux de deux enfants» et demande «que cette tragédie s'arrête !». Le HCR fait état de 752.000 migrants et réfugiés ayant traversé la Méditerranée pour rejoindre l'Europe en 2015. La très grande majorité (609.000) est passée par la Grèce et les îles de la mer Egée. Pour le seul mois d'octobre, malgré les mauvaises conditions météorologiques, 210.000 personnes sont arrivées en Grèce, dont la majorité sur l'île de Lesbos .


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