Grèce-Hongrie: la route de l’émigration syrienne
De Kos à Budapest. Soit un périple d’environ 2000 km que des milliers de réfugiés syriens empruntent chaque jour. Ils débarquent depuis la Turquie sur la petite île grecque de Kos, située à quelques encablures des côtes turques. La Grèce n’est pas leur objectif. Juste le point de départ de la route vers l’Europe de l’ouest.
La Turquie accueille 1,8 million de réfugiés syriens. Beaucoup de ces réfugiés perdent espoir et sont prêts à tenter leur chance en allant en Europe.
De Thessalonique, au nord de la Grèce, ils vont rejoindre la frontière macédonienne, puis la Serbie, pour atteindre la Hongrie, porte d’entrée d’un espace Schengen continu. Chaque jour, la police hongroise interpelle un millier d’entre eux. Aussi le gouvernement est en train d’ériger une clôture le long des 175 km de frontière avec la Serbie, pour tenter d’endiguer le flux.
Pourtant, la Hongrie n’est pas non plus une fin en soi. Mais de ce pays, on peut facilement rejoindre l’Europe de l’ouest, en particulier l'Autriche puis l’Allemagne par train.
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