La Grèce demande au FMI un report du paiement de 1,5 milliard d'euros attendu à minuit

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Manifestation en faveur du "oui" au référendum à Athènes (Grèce) le 30 juin 2015.  (JEAN-PAUL PELISSIER / REUTERS )

Le gouvernement grec a par ailleurs fait de nouvelles propositions pour tenter de sortir de la crise et elles sont en cours d'examen par l'Eurogroupe. 

Ce qu'il faut savoir

Le vice-Premier ministre grec, Ioannis Dragasakis, a déclaré mardi 30 juin au soir à la télévision publique que la Grèce avait demandé au Fonds monétaire international (FMI) un report du remboursement de quelque 1,5 milliard d'euros dû d'ici minuit, heure française. 

"Nous avons déposé au FMI une demande afin qu'il prenne l'initiative de reporter le paiement au mois de novembre", a-t-il indiqué. Si elle était acceptée, cette demande permettrait à la Grèce d'éviter de faire défaut sur sa dette vis-à-vis de l'institution de Washington, et d'aggraver une situation financière déjà critique.

Voici les dernières informations : 

• La Grèce fait de nouvelles propositions... Le gouvernement grec a fait de nouvelles propositions pour tenter de sortir de la crise, a déclaré le Premier ministre français, Manuel Valls. Selon le Premier ministre de Malte Jospeh Muscat, la Grèce aurait proposé de suspendre son référendum si les négociations reprennent avec l'Union européenne.

... examinées par l'Eurogroupe. Ces propositions ont été examinées lors d'une téléconférence de l'Eurogroupe mardi soir. Selon le ministre slovaque des Finances, Peter Kazimir, la zone euro a refusé d'étendre le programme d'aide financière à la Grèce, qui expire à minuit. Mais un nouvel Eurogroupe se tiendra mercredi matin pour continuer à examiner les propositions grecques. 

• Au moins 20 000 personnes dans la rue pour le "oui". 20 000 partisans du "oui" au référendum ont manifesté à Athènes selon la police. Ils étaient 17 000, selon la même source, à manifester pour le "non" aux exigences des créanciers envers la Grèce, lundi. 

Les Grecs pris à la gorge par les mesures de restrictions bancaires. Athènes a instauré, dimanche, la fermeture de la Bourse et un contrôle des capitaux dans le pays, au bord du gouffre financier. Un défaut de paiement après l'échéance de mardi rapprocherait la Grèce d'une sortie de la zone euro. Cette perspective a entraîné le décrochage des principales places boursières lundi, et une envolée des taux d'emprunt de l'Espagne et des autres pays du sud de la zone euro, les plus exposés à la crise grecque.