Crise grecque : une population à bout
Ce samedi 11 juillet, l'Eurogroupe évoque l'avenir de la Grèce qui a transmis les propositions d'Alexis Tsipras, validées par le parlement.
Alors que les ministres des Finances de la zone euro sont réunis à Bruxelles ce samedi 11 juillet pour décider de l'avenir de leur pays, les Grecs ont déserté les rues d'Athènes.
"C'est un peu la paralysie pour un samedi soir, il n'y pas grand monde dans les rues d'Athènes", décrit Alexia Kefalas, la correspondante de France 3. Les Grecs suivent pas à pas ce feuilleton de l'Europgroupe.
Une population divisée
Certains considèrent que c'est une bonne chose car ils veulent que la Grèce obtienne une deuxième chance. "Car le "non" qui a été voté au référendum à 61,3%, dimanche 5 juillet, était un "non" à la rigueur et pas un "non" à l'Europe", explique la journaliste.
Les autres sont toujours aussi déçus. Pas par Alexis Tsipras mais par les créanciers "qui veulent humilier les Grecs alors que le premier ministre est revenu sur ses positions, a proposé des cures de rigueurs". Pour eux, ce rapport de confiance évoqué par les Européens n'est pas valable.
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