Crise grecque : chacun campe sur ses positions
La situation entre la Grèce et l'Eurogroupe est figée. Aucun accord ne voit le jour et les tensions entre dirigeants sont palpables. Le point avec France 2.
Comment s'achèvera cet épisode de crise qui frappe la Grèce ? Difficile de le deviner ce lundi 29 juin. Le gouvernement grec a prévu un référendum le 5 juillet à propos de la proposition faite par l'Eurogroupe.
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, se sent "trahi" et appelle les Grecs à voter oui. "Il ne faut pas se suicider parce qu'on a peur de la mort. Le passage du non serait désastreux pour la suite des événements", a-t-il déclaré.
Un enjeu "fondamental"
Les Allemands, eux, sont exaspérés par l'attitude de la Grèce et d'Alexis Tsipras. Angela Merkel attend aussi une victoire du oui pour recommencer les négociations. François Hollande endosse le rôle du médiateur : "L'enjeu sera fondamental. C'est de savoir si les Grecs veulent rester dans la zone euro. C'est leur place à mes yeux, mais c'est à eux d'en décider. Ou s'ils prennent le risque d'en sortir".
En Grèce, on est certain d'une chose : demain, on ne remboursera pas 1,5 milliard d'euros au FMI.
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