Crise en Grèce : Alexis Tsipras fait un pas
Avant le référendum prévu dimanche 5 juillet, les négociations avec les créanciers se poursuivent en Grèce. Le point avec Émilie Quéno, envoyée spéciale à Athènes pour France 3.
Rebondissement à Athènes où le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, dit ce mercredi 1er juillet, accepter les conditions des créanciers, mais à certaines conditions. "Hier soir, il a envoyé une lettre à ses créanciers en acceptant toutes leurs propositions, hormis trois points : il veut conserver une TVA réduite sur certaines îles, reporter l'augmentation de l’âge de départ à la retraite et également reporter la suppression de l'allocation de solidarité pour les retraités les plus démunis", explique Émilie Quéno.
Les créanciers pas d'accord
Pour la journaliste, "le problème, c'est que depuis le début, ce sont ces points-là sur lesquels achoppent les créanciers". Et d'ajouter que le ministre des Finances allemand avait plus tôt dans la journée dit qu'il "ne voyait pas là une discussion sérieuse".
"Personne ici ne voit vraiment comment pourrait se débloquer la situation", explique Émilie Quéno qui finit par conclure que "tout le monde se demande en Grèce combien de temps les banques vont pouvoir tenir si jamais la Banque centrale européenne (BCE) leur coupait les liquidités".
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