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Goodyear : la CGT prête "à tout faire" pour que l'offre de Titan aboutisse

Après les annonces du ministre du Redressement productif hier, le patron de Titan International admet avoir évoqué avec Arnaud Montebourg la reprise partielle de l'usine Goodyear à Amiens Nord. La CGT, principal syndicat de l'entreprise, se dit prête à tout faire pour que les négociations aboutissent.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Le patron de Titan
International a admis avoir discuté avec le ministre du Redressement productif Arnaud
Montebourg
à propos de la reprise partielle de l'usine Goodyear à Amiens Nord.
Ce chef d'entreprise conditionne son arrivée à un accord de la CGT.

"Je ne vais pas discuter avec la CGT, ce ne sont pas mes employés" Taylor

"Oui, j'ai
rencontré le ministre en août dernier, c'est un homme très sympathique... Le ministre
voulait savoir si nous serions intéressés par la sauvegarde de ces quelque 300
emplois. J'ai dit oui, une fois que vous aurez réglé les dissensions avec les
syndicats.
Mais je ne vais pas discuter moi-même avec la CGT, ce ne sont
pas mes employés
", a-t-il expliqué. "Je lui ai répondu : vous obtenez
un accord entre Goodyear et la CGT, et nous ferons les choses de façon juste.
Je serai à vos côtés et nous irons boire du bon vin français
", a expliqué
Taylor.

Les représentants de la
CGT ont rencontré ce mercredi matin Montebourg à Paris pour évoquer l'offre de Titan. Ils se disent prêts à tout faire pour que la négociation aboutisse.  Le syndicat a donc mis ses réserves de côté.

Un changement de ton puisqu'il y a quelques temps, la CGT critiquait cette offre de Titan.

"Ils annoncent 333 personnes, c'était 537
il y a quelques mois", regrette Franck Jurek (CGT), secrétaire adjoint du comité
d'entreprise.

Arnaud Montebourg a
annoncé lundi un retour surprise de Titan dans le dossier Goodyear.
Le
ministre du redressement productif affirmait que Titan et son PDG Maurice
Taylor seraient prêts à reprendre 333 emplois dans l'usine picarde, dont le
maintien serait ainsi garanti pendant quatre ans.

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