Cet article date de plus de neuf ans.

Fusillade de Charleston : Barack Obama relance le débat sur les armes à feu

Le président des Etats-Unis, Barack Obama, s’est exprimé après l’arrestation de Dylann Roof, le meurtrier présumé de neuf personnes abattues mercredi dans une église noire à Charleston. Le président a fait part de sa tristesse et appelé à mieux encadrer la vente d’armes à feu.
Article rédigé par Louis Mbembe
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Barack Obama a appelé à mieux encadrer la vente d'armes à feu © MaxPPP)

Quelques minutes après l’annonce de l’arrestation de Dylann Roof, ce jeune homme de 21 ans suspecté du meurtre de neuf personnes abattues dans une église noire à Charleston, le président des Etats-Unis, Barack Obama, s’est exprimé depuis la Maison Blanche. Le président démocrate est revenu sur les récents évènements survenus à Charleston confiant se sentir triste et en "colère ". "Nous devons admettre le fait que ce type de violence n'arrive pas dans d'autres pays développés" , a déclaré M.Obama, appelant une nouvelle fois à un meilleur encadrement des ventes d'armes à feu.

Opposition du Congrès

"Nous ne disposons pas de tous les éléments mais nous savons qu'une nouvelle fois des innocents ont été tués notamment parce que quelqu'un qui leur en voulait n'a eu aucun mal à se procurer une arme" , a analysé Barack Obama. En effet, cette fusillade s'ajoute à une longue liste de drames aux Etats-Unis, permis en partie par l'accès très facile à des armes puissantes et sophistiquées.

"Et nous pouvons faire quelque chose", a* ajouté M.Obama. "A un certain moment, le peuple américain va devoir affronter cette réalité (...) nous devons être capables de faire évoluer notre façon de penser sur les violences par armes* ". En décembre 2012, déjà, après le massacre de 20 écoliers dans le Connecticut, M. Obama avait souligné avec force la nécessité de légiférer sur ce sujet. Mais, en dépit de l'émotion suscitée par cette tragédie, il s'était une nouvelle heurté à la farouche opposition du Congrès sur ce sujet. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.