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François Hollande veut toujours "sanctionner" le régime syrien

Alors que la diplomatie, et le contrôle des armes chimiques, semblaient avoir pris le pas sur une intervention militaire, le président de la République se dit toujours déterminé à "sanctionner" le régime syrien. Peut-être par l'intermédiaire de la Cour pénale internationale.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

A l'issue d'un Conseil de Défense qui se tenait ce mercredi à l'Elysée, François Hollande a souligné dans un communiqué "la détermination de la France à explorer toutes les voies au Conseil de sécurité des Nations unies,  pour permettre au plus vite un contrôle effectif et vérifiable des armes chimiques présentes en Syrie."  

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Ce qui n'empêche par la France de rester "mobilisée pour sanctionner l'usage d'armes chimiques par le régime syrien et le dissuader de recommencer ".

Cette "sanction " pourrait se traduire par des frappes. "L'option militaire est bel et bien envisagée. ll ne s'agit en rien d'une menace
hypothétique
" a affirmé Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement sur RFI. Et Barack Obama a "donné l'ordre à (son) armée de garder ses positions actuelles, pour maintenir la pression sur Assad et afin d'être prête à réagir si la diplomatie échoue".

Le régime syrien pourrait aussi être sanctionné par l'intermédiaire** de la Cour pénale internationale devant laquelle pourraient comparaitre les  responsables de l'attaque chimique du 21 août. C'est ce que prévoyait le projet de résolution français dont Laurent Fabius a donné les grandes lignes mardi.

Des "sanctions" éventuelles déjà rejetées ce matin sur France Inter par l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov.

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