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François Hollande achève son marathon international

François Hollande a achevé lundi soir sa première semaine de président de la République essentiellement axée sur l'international. Après une visite à Berlin au lendemain de son élection, le président français s'est rendu aux Etats-Unis pour rencontrer Barack Obama, participer au sommet du G8 à Camp David puis à celui de l'Otan à Chicago.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

A Chicago, pour le sommet de
l'Otan, François Hollande a réussi à franchir l'obstacle du retrait anticipé
des troupes françaises d'Afghanistan. Un sujet qui faisait grincer les dents de plusieurs dirigeants. Les troupes françaises combattantes partiront bien fin 2012 du
pays. Une promesse de campagne qui n'a pas suscité de tension, en tous cas en
apparence. Les participants ont préféré afficher une image d'unité.

Durant ses quatre jours américains, le
nouveau président de la République française, a semblé à l'aise, multipliant
notamment les bons mots avec le président américain Barack Obama. Sur le fond, il
est également apparu satisfait des propositions évoquées lors du sommet du G8.
Selon lui, "la croissance a été le grand sujet de ce G8" , ajoutant :

"Je considère que
le mandat qui m'a été confié par les Français a déjà été honoré."

Si cette tournée américaine a été – sans surprise
– applaudie par le PS, qualifiée de sans faute par Laurent Fabius, le nouveau ministre
des Affaires étrangères, elle a été  –
sans surprise non plus – critiquée par la droite. Selon le député UMP Axel
Poniatowski, le président de la République a été "présomptueux" . L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino,  a pour sa part averti :

"Il
va falloir qu'il mette de l'eau dans son vin."

De retour en France, François Hollande va
désormais se replonger dans les dossiers nationaux, sur lesquels il a toujours
gardé un œil. Sans oublier de préparer le sommet informel de la zone euro qui
se tient mercredi à Bruxelles. En compagnie de plusieurs autres dirigeants il
devrait défendre l'idée d'euro-obligations et accentuer la pression sur Angela
Merkel qui y reste opposée.  

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