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Vidéo Mario Monti prêt à entrer dans l'arène politique ?

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
Mario Monti, protrait d'un président du Conseil (Martin Gouesse - Renaud Bernard)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le chef du gouvernement italien a annoncé qu'il démissionnait. Pour mieux se présenter aux législatives de février 2013 ?

Mario Monti a-t-il décidé de changer de cap pour passer de technocrate à homme politique ? Le président du Conseil a en tout cas annoncé sa démission, vendredi 21 décembre, après que les députés ont définitivement adopté le budget italien en fin d'après-midi.

Et ensuite ? L'homme qui était arrivé à la tête du gouvernement en novembre 2011 pour redresser l'économie italienne, et dont Renaud Bernard, correspondant de France 2 à Rome, avait dressé le portrait (vidéo ci-dessus), pourrait révéler sa candidature pour les législatives des 24 et 25 février prochains tout prochainement, comme le laissent penser certains signes récents. Ancien commissaire européen, Mario Monti, 69 ans, quitterait alors sa casquette de technocrate pour se poser en soutien d'une coalition centriste.

"Il serait irresponsable de gâcher les sacrifices"

Silvio Berlusconi, qui a évoqué lui aussi sa candidature aux prochaines législatives, lui a déconseillé de se lancer, semblant prendre au sérieux la possibilité de l'entrée de Mario Monti dans l'arène politique. Il l'a invité à changer d'orientation car "les politiques d'austérité mènent à la récession". Il Cavaliere, qui a promis d'abolir la taxe sur la résidence principale, évoque également une sortie de l'Euro et se plaint de l'hégémonie de l'Allemagne en Europe.

Mario Monti a répliqué qu'il "serait irresponsable de gâcher les sacrifices consentis par les Italiens sous prétexte de les replonger dans un état paradisiaque". En visite dans une usine du groupe Fiat, jeudi, le Premier ministre italien semblait déjà en campagne bien que le doute demeure sur ses ambitions.

Une candidature politique de Mario Monti remettrait en cause les équilibres politiques italiens, si bien qu'aucun institut de sondages ne se risque à faire des pronostics. 

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