Le cliché est historique. Le robot Philae l’a pris depuis la surface de la comète. Son arrivée a été des plus périlleuses : l’engin, qui pèse 100 kilos sur Terre, ne fait qu’un gramme sur la comète ! Il a rebondi deux fois en touchant le sol, effectuant un vol plané d’un kilomètre. Il s’est bloqué miraculeusement dans une crevasse."Ce n’est pas du tout une zone que l’on aurait retenue comme site d’atterrissage", explique Marc Pircher, le directeur du CNES de Toulouse, précisant qu’il n’y a "pas beaucoup de lumière, seulement une heure et demie toutes les 12 heures". Le rechargement de Philae mal assuréEt le robot fonctionne justement à l’énergie solaire ! Les batteries ont deux jours d’autonomie, Philae doit ensuite se recharger avec ses panneaux solaires. Le fait d’être à l’ombre le condamnera certainement à travailler à l’économie.Philae est aussi mal arrimé. Pour Stephan Ulamec, le responsable de l’atterrissage, "nous devons être très prudents avant d’entamer les manœuvres mécaniques (…) qui pourraient éjecter le robot".