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Vidéos Que peut-on espérer de la présidence française de l'Union européenne ? Des eurodéputés répondent

Face caméra, cinq députés européens de tous bords expriment leurs attentes et leurs craintes à quelques heures du grand oral d'Emmanuel Macron à Strasbourg.

Article rédigé par franceinfo - Angélique Bouin, Gilles Gallinaro
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Emmanuel Macron, le 17 décembre 2021. (JOHN THYS / POOL)

Emmanuel Macron passe, mercredi 19 janvier en fin de matinée, son grand oral devant l'hémicycle européen. Pendant une vingtaine de minutes, il va donner ses priorités et sa vision de l’Europe. L'exercice vise à présenter devant le Parlement à Strasbourg, les orientations de la présidence française de l’Union européenne. Si le président de la République s’exprime au nom des 27 pays de l’Union européenne, Il ne faut pas voir dans le discours "un exercice déconnecté des préoccupations des Français", précise d’emblée l’Élysée, en insistant sur l’interdépendance des politiques nationale et européenne.

>> L'article à lire pour tout savoir sur la présidence française de l'Union européenne, qui a débuté le 1er janvier

Transition climatique, égalité hommes-femmes, crise migratoire... Les attentes au sein de l’Union sont nombreuses, même si certains eurodéputés craignent que la campagne électorale française parasite les débats durant les prochains mois.  Après le discours, une séquence de questions-réponses de plus de deux heures est prévue entre les eurodéputés et Emmanuel Macron.

>> Présidence française de l’Union européenne : quelles sont les attentes en Italie et en Hongrie ?

Le point de vue de cinq eurodéputés sur la présidence française de l’Union européenne :

Ana Deparnay-Grunberg (Allemagne) : "Ne pas confondre les intérêts primaires de la France avec ceux de l'Europe"

La députée allemande du Groupe des Verts/Alliance libre européenne s'inquiète d'un programme trop "franco-français" de la part d'Emmanuel Macron. Elle déplore, notamment, le l’insistance de Paris sur la place du nucléaire dans la transition énergétique.

Nicola Beer (Allemagne) : "Je veux une Europe qui soit forte, il faut prendre les autres avec nous"

Eurodéputée allemande du groupe Renew Europe, Nicola Beer espère beaucoup du duo franco-allemand pour arriver à motiver l'ensemble des pays à prendre en main le destin de l'Europe.

Balazs Hidveghi (Hongrie) : "Il faut rétablir le respect de la migration légale"

L'eurodéputé hongrois, non-inscrit issu de l’extrême droite, attend de l'Europe qu'elle change de logique sur le débat migratoire. Chaque État membre doit pouvoir décider s’il veut ou pas d'une migration de masse.

Cristian Busoi (Roumanie) : "La France peut apporter une force dont l'Union européenne manque"

Le député européen roumain, démocrates-chrétiens, est membre du groupe du Parti populaire européen (PPE). Il attend beaucoup du leadership de la France sur la transition verte et numérique.

Maria Arena (Belgique) : "Il y a de la part de la France une espèce de 'realpolitik' qui brade la question des droits de l'homme"

L'eurodéputée belge du groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen se dit déçue de la France sur la défense des droits fondamentaux. Elle attend de la France des avancées sur le salaire minimum et l'égalité homme-femme.

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