Un mini-sommet européen sur la Grèce prévu avant le G20
Les pays européens présents à Cannes tiendront un mini-sommet jeudi matin sur la Grèce, avant l’ouverture du G20 prévue à la mi-journée. Des réunions ont lieu ce soir, sans, puis avec le Premier ministre grec, Georges Papandréou, pour évoquer notamment le référendum.
Les Européens ne lâcheront rien. C’est le message que les dirigeants de l’UE et du FMI, plus Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, veulent faire passer au Premier ministre grec Georges Papandréou.
A la veille de l’ouverture du G20 de Cannes, ils tiennent une série de réunions d’urgence. La première sans Georges Papandréou. La seconde avec lui. Mais le message est toujours le même : pas question de revenir sur l’accord négocié à Bruxelles le 27 octobre dernier. Le plan d’aide européen à la Grèce est à prendre ou à laisser. “Je n’ai jamais vu autant de détermination et de volonté d’agir d’une façon coordonnée ”, a commenté Christine Lagarde à la sortie de la première des deux réunions. “Bien sûr, les choses ne se font pas sans à-coups, parfois des à-coups majeurs” , admet-elle, faisant référence au référendum surprise dégainé par Georges Papandréou.
Le Premier ministre grec, qui a reçu l’appui de son gouvernement, a une marge de manœuvre relativement réduite. Les Européens souhaitent que la date soit avancée et que la question posée porte sur l’appartenance à la zone euro et non sur le plan d’aide lui-même.
La présidence française du G20 a annoncé qu’un mini-sommet se tiendrait demain matin, pour tenter jusqu’au dernier moment de ramener le calme avant l’ouverture du sommet international. Il regroupera les pays européens présents à Cannes : France, Allemagne, Intalie et Espagne, qui est invitée. S’y joindront des représentants de la Commission européenne, de l’Union européenne, de la BCE et du FMI. Objectif : retrouver la crédibilité internationale nécessaire à abonder le plan de sauvetage, en particulier vis-à-vis de la Chine, objet de toutes les attentions depuis qu’elle a endossé le costume du bailleur potentiel. Mais rien n’est gagné : après un tête à tête avec Nicolas Sarkozy, le président chinois Hu Jintao a indiqué ne pas avoir assez de précisions pour investir dans le fonds de soutien européen.
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