Si on en croit Manuel Valls, l'Union européenne va au devant de sérieuses turbulences. Au forum économique mondial de Davos, en Suisse, jeudi 21 janvier, le Premier ministre a mis en garde contre le risque de "dislocation du projet européen" à "très court terme", c'est-à-dire "dans les mois qui viennent". Parmi les menaces citées pêle-mêle par le chef du gouvernement : "crise des réfugiés, terrorisme, montée des populismes" mais aussi risque de sortie du Royaume-Uni de l'UE.(LE MONDE / AFP)"Voir partir la Grande-Bretagne de l'UE serait un drame, a estimé Manuel Valls, dans une séquence repérée par Le Monde et l'AFP. Nous devons tout faire pour que la Grande-Bretagne et le peuple britannique restent dans l'UE, évidemment pas à n'importe quel prix."Dans ses vœux au corps diplomatique, quelques heures plus tard, François Hollande a lui aussi exprimé le souhait "que la Grande-Bretagne reste dans l'Union européenne, c'est l'intérêt de l'Europe et du Royaume-Uni". "Mais je serai particulièrement vigilant pour que la zone euro puisse poursuivre son approfondissement", a assuré le président français.