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Fusillade en Suisse : le tueur présumé connaissait ses victimes

Un homme a tué trois personnes et blessé deux autres, mercredi soir. Francetv info revient sur les éléments connus de cette affaire.

Article rédigé par franceinfo
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Le village de Daillon, dans le canton du Valais (Suisse), le 3 janvier 2012, après la fusillade qui a fait trois morts la veille. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Un homme a tué par balles trois femmes et blessé deux autres personnes à Daillon (sud-ouest de la Suisse), dans la soirée du mercredi 2 janvier. La police du canton du Valais a arrêté le tireur présumé après l'avoir blessé. Il est actuellement hospitalisé. Selon Benoît Gadrey, le correspondant de France 2 à Lyon, le tueur présumé avait un lien de parenté avec une partie des victimes mais les connaissait toutes. Les raisons de son geste restent cependant inexpliquées. Francetv info fait le point sur l'affaire.

La fusillade 

Mercredi soir, vers 21 heures, la police cantonale a été alertée qu'un individu tirait sur des habitants du village de Daillon. L'homme a d'abord tiré depuis son appartement, puis dans la rue. "Il a utilisé un fusil de chasse et une arme de collection appelée mousqueton", explique Benoît Gadrey. La police n'a pas confirmé l'information de 20Minutes.ch, selon laquelle l'homme était alcoolisé au moment des faits. 

Menée par la police cantonale et des unités spéciales, l'interpellation a été musclée."Il y a eu un échange de coups de feu puisqu'il menaçait les agents de la police. Il a été touché et blessé", a raconté à l'AFP un porte-parole de la police cantonale.  

Le tueur présumé

Le tireur présumé est un homme d'une trentaine d'années, sans emploi. Il avait fait un séjour dans un hôpital psychiatrique en 2005. On lui avait alors retiré l'autorisation de garder des armes. Il est connu des services de police pour consommation de stupéfiants.

En Suisse, la loi autorise toute personne de plus de 18 ans à posséder des armes, sous certaines conditions. Depuis 2008, elles doivent normalement être déclarées, mais les autorités considèrent que 240 000 armes ne sont pas enregistrées. 

Les victimes 

Les trois personnes décédées sont des femmes âgées de 32, 54 et 79 ans. Les deux blessées sont une dame de 63 ans et un homme de 33 ans, mari de l'une des femmes tuées d'après le correspondant de France 2. 

Le tueur présumé avait un lien de parenté avec plusieurs victimes et il les connaissait toutes, rapporte Benoît Gadrey, qui a assisté à la conférence de presse tenue par la procureure du Valais. On ne sait pas encore la nature exacte de ces liens, si ce n'est que l'une des personnes visées était son oncle. 

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