Référendum en Grèce : "Avec le 'non', on entre dans l’inconnu avec fierté"
C'est la rupture entre la Grèce et ses partenaires de la zone euro après l'annonce surprise par Athènes d'un référendum sur les propositions des créanciers. Référendum approuvé dans la nuit de samedi à dimanche par le Parlement par 178 députés sur un total de 300 parlementaires. Il se déroulera dimanche prochain, le 5 juillet.
Où va la Grèce ? Les Grecs sont les premiers à ne pas avoir la réponse à cette question. Dans une semaine, ils iront voté, massivement sans doute, pour ou contre le plan économies réclamé par l’Europe et le FMI. Quant à ce qui adviendra le jour d’après, Christos, un commerçant, s’en remet entièrement à son gouvernement. "Le Premier ministre a dit qu’on n'allait pas sortir de la zone euro, on va voter pour savoir si les Grec veulent ce que veux l’Union européenne, ou non ". Voter "non" et rester quand même dans l’euro, Sterios lui n’y croit pas une seconde. "C'est catastrophique pour la Grèce, je suis très pro-européen, et d’après les traités, si on sort de l'euro, on quitte l'Union européenne ".
#Grece#Greferendum pic.twitter.com/R1WWRU927S
— Isabelle Chaillou (@isa_chaillou) June 27, 2015
"La fierté, c'est tout ce qui nous reste"
Si la Grèce sort de l’Europe, Geny aurait beaucoup à y perdre. Elle travaille pour une multinationale qui risquerait alors de quitter le pays. Mais peu importe, elle votera "non" au référendum.
"En votant pour le "non", on plonge vers l’inconnu, mais si les mesures étaient appliquées, nous irions aussi vers l’inconnu. La différence fondamentale, c’est qu’avec le 'non', on entre dans l’inconnu avec fierté ". Avec un regard frondeur, elle ajoute : "de toutes façons, la fierté, c’est tout ce qui nous reste ".
►►► A LIRE AUSSI | Les Grecs partagés sur le référendum
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.