Les Ecossais disent "non" à l'indépendance
Les résultats définitifs donnent le "non" en tête, à 55,3%, devant le "oui", à 44,7%.
L'Ecosse reste dans le Royaume-Uni. Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a confirmé, vendredi 19 septembre au matin, la victoire du "non" au référendum d'indépendance en Ecosse à 55,3%, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du "oui", à 44,7%, selon les chiffres officiels.
Le Premier ministre britannique, David Cameron, s'est entretenu avec le chef de file des unionistes écossais, Alistair Darling, pour le féliciter. De son côté, Alex Salmond, chef du gouvernement écossais et leader des indépendantistes, a reconnu la défaite : "J'accepte le résultat de cette élection et je m'engage à travailler pour l'avenir de l'Ecosse et du Royaume-Uni." Le numéro 1 du Parti national écossais (NPS) a néanmoins tenu à saluer "une étape monumentale dans l'histoire de notre pays : je pense que le processus nous crédibilise et crédibilise l'Ecosse, avec une participation de 90%."
"Nous allons tenir nos promesses", assure Cameron
Alors que Glasgow, la capitale économique et ville la plus peuplée de l'Ecosse, a voté "oui" en majorité, avec 53% des voix, Edimbourg, son centre politique, a préféré le "non" à 61,1%.
"Ce référendum a été un combat très dur et (...) il a capté l'imagination de tous les peuples du Royaume-Uni", a commenté un David Cameron soulagé, devant le 10 Downing Street. "Nous allons tenir les promesses que nous avons faites pour donner davantage de pouvoirs au Parlement écossais", a-t-il martelé, considérant qu'il était "juste qu'un nouvel accord pour l'Ecosse entraîne un nouvel accord pour toutes les autres parties du Royaume Uni", et notamment le pays de Galles.
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