Le bleu, celui du ciel, du Taje, le fleuve qui longe Lisbonne, et celui des azulejos, les petits carreaux de faïence sur les murs de la ville. C'est un ensemble qui charme les touristes amateurs de photographie comme ce Français. Les plus anciennes de ces plaques de céramique datent du XVIème siècle. Tellement belles, tellement emblématiques du Portugal, qu'elles sont devenues un objet de la convoitise des touristes. Beaucoup de ces fresques sont désormais détériorées dans les rues ou les palais de la capitale portugaise.Ils se négocient à 10, 35 voire 80 eurosC'est au Palacio da Rosa que l'une des responsables de la police a donné rendez-vous à France 3. Des azulejos comme cela, on les retrouve tous les dix mètres au marché aux puces de Lisbonne. Ils se négocient à tous les prix : 10, 35 voire 80 euros. Filmés à leur insu, les commerçants jurent, la main sur le cœur, que ces plaques viennent de maisons en construction. A quelques rues de là, Cristina a choisi de lutter à sa manière contre cette fraude, elle réplique à l'identique des azulejos.