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Plus de la moitié des bateaux de croisière rejettent leurs eaux usées en mer

Cela au lieu d'utiliser les installations appropriées dans les ports, a annoncé mercredi le Fonds mondial pour la nature (WWF).En mai 2009, le Conseil européen des croisières (ECC) avait pris l'engagement que les bateaux utiliseraient les ports de la Baltique si on leur proposait des services adéquats sans coûts supplémentaires. Il y a des manques.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Un ferry trace sa route dans l'archipel de Stockolm, le 15/01/2010 (AFP/Olivier Morin)

Cela au lieu d'utiliser les installations appropriées dans les ports, a annoncé mercredi le Fonds mondial pour la nature (WWF).

En mai 2009, le Conseil européen des croisières (ECC) avait pris l'engagement que les bateaux utiliseraient les ports de la Baltique si on leur proposait des services adéquats sans coûts supplémentaires. Il y a des manques.


Selon WWF, Stockholm et Helsinki remplissent cette condition.

En 2010, seulement 115 des 240 bateaux ayant mouillé dans le port de Stockholm ont utilisé les installations mises à leur disposition.

A Helsinki, seuls 66% des bateaux utilisent les services d'élimination des eaux usées du port, selon l'ONG.

Pour Vanessa Kloetzer, l'experte de WWF sur les questions maritimes, les bateaux pourraient ne pas utiliser ce service pourtant gratuit car il est tout simplement plus rapide de tout rejeter en mer.

Selon Robert Ashdown, le porte-parole de l'ECC sur les questions environnementales, les bateaux refusant les services gratuits n'appartiennent probablement pas aux compagnies adhérant à l'ECC. Autre explication, il peut s'agir de bateaux dotés d'installations "pour stocker leurs eaux usées jusqu'à un prochain port", selon la même source.

Environ 350 bateaux de croisière ont sillonné la Baltique cet été, selon WWF, rejetant 18 tonnes de phosphore et 74 tonnes de nitrogène dans l'eau.

"C'est une petite proportion de la pollution totale dans la mer Baltique, selon Vanessa kloetzer, l'experte de WWF pour les questions maritimes, mais elle peut contenir des bactéries nuisibles, et avoir un impact localisé en augmentant la prolifération des algues". Elle a expliqué qu'"Il n'existe pas de loi interdisant cette pratique" aux bateaux.

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