Cela fait cinq jours que des migrants sont bloqués à bord du Diciotti, dans le port de Catane, en Sicile (Italie), attendant d'être fixés sur leur sort. Ils ont été sauvés du naufrage par les gardes-côtes, mais sont interdits de débarquer par le gouvernement. "Les médecins à bord nous ont dit qu'il y a beaucoup d'épisodes de gale. Et avec la promiscuité, il y a un risque de contamination. Ces gens devraient être isolés pour éviter la maladie", confie Daniela de Robert, chef de la délégation nationale des droits de l'homme, à France 2.Un ultimatumJeudi 23 août, 27 mineurs non accompagnés ont pu débarquer, mais pour les autres, les autorités restent inflexibles, malgré l'ouverture d'une enquête judiciaire pour séquestration de personnes. Le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini menace toujours de les renvoyer en Libye, et le vice-président du Conseil lance quant à lui un ultimatum à l'Europe. "Si demain rien ne sort de la réunion de la Commission européenne sur la répartition des migrants à bord du Diciotti, le Mouvement 5 étoiles et moi-même ne seront plus disposés à verser chaque année 20 milliards d'euros à l'UE", a indiqué Luigi di Maio.