La musique de leur pays leur permet parfois de s'échapper. À quelques pas de la chapelle de Zeebruges (Belgique), de jeunes Iraniens venus de Calais ou d'Allemagne ont bricolé un abri de fortune. Le soir venu, ils se rendent, à deux kilomètres de là, au port de Zeebruges. La nuit, entre deux rondes, ils vont tenter leur chance. Mais la police veille la nuit comme le jour, où les contrôles se multiplient.Des renforts mobilisésLes réfugiés veulent obstinément rejoindre l'Angleterre. Le curé de la ville a bien tenté de leur faire comprendre que Londres n'était pas le paradis. En vain. Éviter un nouveau Calais et donc empêcher les campements : ce mot d'ordre des autorités belges est appliqué à la lettre. 40 policiers supplémentaires ont été dépêchés pour mieux contrôler les mouvements dans le port.