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Vidéo Les bénévoles du refuge de Briançon accueillent les migrants qui ont réussi à passer le col de l'Echelle

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Durée de la vidéo : 2 min
VIDEO. Les bénévoles du refuge de Briançon accueillent les migrants qui ont réussi à passer le col de l'Echelle
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

Les migrants risquent leur vie en tentant de passer un col des Hautes-Alpes en plein hiver. Près de 200 bénévoles se relaient chaque jour dans un refuge pour leur venir en aide avec le concours solidaire des habitants… Extrait du magazine "19h le dimanche" du 7 janvier.

Le col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, à six kilomètres de la frontière italienne, culmine à 1 762 mètres. C’est une terrible épreuve en hiver pour les migrants, pour la plupart chaussés de baskets. Ceux qui réussissent l’ascension, au péril de leur vie, sont souvent recueillis par les habitants de la vallée qui les conduisent vers Briançon, où un refuge d’accueil d’urgence a été ouvert.

Institutrices, chômeurs et même vacanciers… près de 200 bénévoles s’y relaient quotidiennement. Ce jour-là, des automobilistes viennent de déposer un migrant qui est littéralement frigorifié. Max, chirurgien à la retraite, est de permanence médicale. Le jeune n’a pas mangé depuis vingt-trois heures, à l’exception d’un peu de pain…

"Une démarche humanitaire indispensable"

Le médecin contrôle l’état des pieds du migrant plongés dans un seau d’eau tiède : "Avec ces gelures, peut-être au deuxième degré, il y a une perte de sensibilité, mais elle va revenir. Ceux qui l’ont amené ont fait une démarche humanitaire indispensable. Il aurait continué de marcher à pied jusqu’ici, c’était probablement des orteils perdus ce soir."

"Partis pour la plupart d’Afrique de l’Ouest, ils ne sont pas préparés. Après le désert, la Libye…, ils arrivent dans les montagnes où ils meurent de froid, explique-t-il. Ce n’était pas prévu au programme parce qu’ils ne savaient pas que cela existait. On peut parler pendant des heures sur les raisons de cette migration, qui prend une ampleur phénoménale, mais là, ils nous tombent dans les bras. On n’a pas d’autre solution que de parer au problème présenté. Celui d’avoir des pieds en train de geler et de les réchauffer. Ça tombe sous le sens."

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