Pour traverser la Manche, les migrants partent de cours d'eau de plus en plus loin dans les terres, malgré les risques

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Afin de rejoindre l’Angleterre à tout prix, les migrants prennent de plus en plus de risques. Il y a quelques jours, une jeune fille de sept ans est morte noyée dans le canal de l’Aa lors du chavirage de son canot.
Nord : les migrants partent de plus loin dans les terres Afin de rejoindre l’Angleterre à tout prix, les migrants prennent de plus en plus de risques. Il y a quelques jours, une jeune fille de sept ans est morte noyée dans le canal de l’Aa lors du chavirage de son canot. (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Lay, E. Delevoye, M. Le Rue
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Dimanche, une fillette de sept ans est morte dans le naufrage d'une embarcation sur le canal de l'Aa, à une trentaine de kilomètres des côtes.

Dimanche 3 mars, une jeune fille de 7 ans s’est noyée dans le canal de l’Aa, dans le Nord, dans le naufrage d’un canot de migrants qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. L'embarcation a chaviré alors qu'elle se trouvait encore à une trentaine de kilomètres de la côte. Un drame qui illustre une nouvelle stratégie des candidats à la traversée de la Manche et des passeurs : éviter les côtes, très surveillées, en embarquant sur des cours d'eau à l'intérieur des terres.

Mais la traversée est bien risquée, même sur les cours d'eau, qui présentent de nombreuses écluses très fréquentées et dangereuses. Pour lutter contre ces départs, les préfectures ont décidé d’installer des barrages flottants. Les riverains rencontrés par France 2 ne sont pas tous convaincus par ce dispositif : "S’ils ne passent pas ici, ils passeront ailleurs", estime l’un d’entre eux.

Lundi, trois hommes ont été placés en garde à vue dans l'enquête du naufrage sur le canal de l'Aa. "L'enjeu est de savoir qui était en responsabilité pour ce groupe, qui a amené les victimes sur cette embarcation", a déclaré le parquet de Dunkerque.

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