Migrants : l'Europe ferme une à une ses portes
La route des Balkans se termine désormais en impasse. La Slovénie à son tour ne veut plus accepter de réfugiés. Une décision qui risque d'accentuer la crise humanitaire en Grèce.
Sur la route de l'exil, le flux des migrants ne ralentit pas. Qu'ils viennent d'Irak, de Syrie ou encore d'Afghanistan, ils veulent gagner le nord de l'Europe. Mais un nouvel obstacle se dresse sur leur chemin : la fermeture des frontières qu'ils devaient traverser. Au principal point de passage entre la Grèce et la Macédoine, la nouvelle inquiète les réfugiés qui affluent : "On a entendu Merkel dire que les frontières ne fermeraient pas, alors on attend. Si on ne peut pas passer, qu'on nous le dise. Mais nous ne savons pas où aller", affirme un migrant au micro de France 3.
Nouvelle clôture en vue en Europe
En 2015, plus de 850 000 réfugiés ont emprunté la route des Balkans pour aller de la Grèce à l'Allemagne. Mais en 2016, plusieurs pays ont fermé leurs frontières, contraignant les migrants à emprunter les routes de la Bulgarie et de l'Albanie. Mais là encore, les réfugiés ne sont pas les bienvenus. "Nous envisageons la construction d'une clôture à la frontière roumano-hongroise", annoncent les autorités hongroises. Objectif du prochain sommet européen les 17 et 18 mars : trouver un accord pour éviter une crise humanitaire en Grèce.
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