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Migrants à la frontière gréco-turque : "L'Europe se grandirait enfin de traiter cette question", affirme Laurent Berger

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Article rédigé par franceinfo
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Invité du "8h30 franceinfo" mercredi, le secrétaire général de la CFDT regrette que L'Europe n'ait "pas eu le courage d'assumer une politique migratoire commune".

"L'Europe se grandirait enfin de traiter la question [migratoire] en son sein, d'avoir une politique d'accueil digne ce nom", affirme mercredi 11 mars sur franceinfo Laurent Berger, alors qu'une crise des réfugiés oppose l'Union européenne et la Turquie. "On est en train de perdre notre âme si on agit pas là-dessus", ajoute le secrétaire général de la CFDT.

"Une situation humanitaire catastrophique"

Des milliers de réfugiés syriens, fuyant les bombardements à Idleb, tentent de passer la frontière gréco-turque. "Une situation humanitaire catastrophique", dénonce Laurent Berger, avec "des comportements des forces de sécurité grecques qui sont inacceptables". Le syndicaliste regrette que L'Europe n'ait "pas eu le courage d'assumer une politique migratoire commune, une politique d'accueil humaine et s'est mise dans cette situation".

Pour faire pression sur l'Europe dans le conflit en Syrie, la Turquie a décidé fin février d'ouvrir ses portes au passage des migrants brisant un accord de 2016. Bruxelles donnait 6 milliards d'euros à la Turquie pour gérer l'afflux de migrants. "Un accord inique", d'après Laurent Berger qui estime que le président turc Recep Tayyip Erdogan est "un autocrate qui on le savait aller retourner les choses et allait faire du chantage".

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