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Belgique : plusieurs milliers de manifestants d'extrême droite défilent à Bruxelles contre le pacte de Marrakech

Le rassemblement, organisé par un collectif d'organisations nationalistes, notamment flamandes, a été marqué par des dégradations et des heurts avec les forces de l'ordre.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 16/12/2018 15:53 Mis à jour le 16/12/2018 16:03

Temps de lecture : 1min

Lors de la manifestation à Bruxelles (Belgique), le 16 décembre 2018, contre le pacte de l'ONU sur les migrations. (JONAS ROOSENS / BELGA MAG / AFP)

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 16 décembre, à Bruxelles contre le pacte de Marrakech sur les migrations. La police a dénombré au moins 5 500 participants, réunis au cœur du quartier des institutions européennes. Le rassemblement, soutenu par les jeunes d'extrême droite du Vlaams Belang et une dizaine d'autres organisations de la mouvance identitaire principalement flamande, a été marqué par des heurts avec les forces de l'ordre.

#Marrakech Les manifestants contre la pacte des migrations sont plus de mille maintenant au rond-point Schuman. A leur tête Filip Dewinter, président du Vlaams Belang. @lesoir pic.twitter.com/iqPjyRoENp
— Frédéric Delepierre (@fred_delepierre) 16 décembre 2018

#Marrakech Les prises de parole se suivent au rond-point Schuman. Le ton monte un peu et une équipe de journalistes de VTM a été prise à partie violemment par des manifestants nationalistes flamands. @lesoir pic.twitter.com/l8afXAH4qt
— Frédéric Delepierre (@fred_delepierre) 16 décembre 2018

Affrontements avec la police

Après un début dans le calme, des manifestants ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre et commis des dégradations, notamment sur des façades de bâtiments de l'Union européenne. La police a répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes et de lances à eau pour disperser les manifestants.

#Marrakech Des affrontements ont lieu au rond-point Schuman entre le noyau dur des manifestants et la police qui se déploie en masse pour les interpeller. @lesoir pic.twitter.com/3Y63XhU5h3
— Frédéric Delepierre (@fred_delepierre) 16 décembre 2018

#Marrakech Des manifestants arrachent des pavés qu’ils lancent en direction de la police. Filip Dewinter, président du Vlaams Belang, semble apprécier. @lesoir pic.twitter.com/zGpmtfi2Lo
— Frédéric Delepierre (@fred_delepierre) 16 décembre 2018

#Marrakech Les affrontements entre manifestants flamands et la police montent en intensité. L’arroseuse entre en action. @lesoir pic.twitter.com/LIfJu2KkD9
— Frédéric Delepierre (@fred_delepierre) 16 décembre 2018

Une contre-manifestation, organisée par un collectif d'organisations appelant à ne pas stigmatiser les migrants, a réuni de son côté un millier de participants dans un autre quartier de Bruxelles, toujours selon la police.

Ces manifestations avaient d'abord été interdites par les autorités bruxelloises, une décision rare liée à des craintes d'affrontements. Mais le Conseil d'Etat belge avait annulé cette interdiction, jugeant que les motifs invoqués n'étaient pas "suffisants" pour restreindre la liberté de manifester.