Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo La "jungle" de Calais évacuée dans le calme

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
La "jungle" de Calais évacuée dans le calme
La "jungle" de Calais évacuée dans le calme La "jungle" de Calais évacuée dans le calme (France 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

L'évacuation de la "jungle" de Calais a débuté, lundi. Un tiers des migrants a déjà été réparti dans différents centres d'accueil en France.

Un total de 2 318 migrants, dont 400 mineurs, ont été "mis à l'abri" au premier jour de l'évacuation de la "jungle" de Calais (Pas-de-Calais), qui s'est déroulé "dans le calme et la maîtrise" a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, lundi 24 octobre.

Sur ce total, "1 918 majeurs ont quitté Calais à bord de 45 bus pour rejoindre 80 centres d'accueil et d'orientation (CAO) situés dans onze régions de France", a affirmé le ministre. Quatre cents mineurs ont pour leur part été "orientés au centre d'accueil provisoire", situé sur le campement, dans l'attente de l'instruction de leur dossier.

Une semaine pour démanteler le camp

Dès l'aube, une file d'attente interminable, encadrée par près de 1 200 policiers et gendarmes, s'étire devant un hangar. C'est là que les migrants de la "jungle" doivent choisir le centre d'accueil dans lequel ils veulent être amenés. Et tout se joue en quelques secondes avec un traducteur.

"Une fois qu'ils ont choisi leur région, ils sont dirigés vers une table derrière pour leur mettre le bracelet correspondant à la région", explique Anne-Laure Robert, de l'office français de l'immigration et de l'intégration.

À quelques mètres de là, les habitants de Calais sont partagés entre soulagement et méfiance. "C'est un soulagement parce qu'on passait de sacrées nuits entre les hélicoptères et les lancements de grenades" détaille un Calaisien qui vit à 500 mètres du camp. Le gouvernement se donne une semaine pour démanteler la "jungle".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.