L'Espagne propose de prendre en charge une petite partie des migrants secourus par "l'Open Arms"
Le pays pourrait accueillir une partie des 147 passagers actuellement à bord du navire humanitaire.
C'est une lueur d'espoir pour les 147 migrants à bord de l'Open Arms. Alors que le navire humanitaire est toujours bloqué au large des côtes italiennes, le gouvernement espagnol a annoncé jeudi 15 août être prêt à accueillir une partie de ses migrants, à condition que soit conclu un accord de répartition entre plusieurs pays européens.
"Notre pays est disposé à participer à une répartition équilibrée des migrants accueillis sur le bateau", a indiqué le gouvernement dans un communiqué, expliquant travailler avec la Commission européenne et d'autres Etats-membres "pour parvenir à une solution commune, européenne, ordonnée et solidaire".
"L'Union européenne doit affronter le défi migratoire avec des mécanismes de collaboration auxquels participent les Etats-membres, en gardant en tête qu'il ne s'agit pas d'un problème exclusif des Etats riverains, mais de l'ensemble (de l'UE), et qui doit donc être affronté en commun", précise le texte.
L'Italie et Malte refusent de les accueillir
Depuis début août, date du début de la mission de l'Open Arms qui a permis de secourir plus de 150 migrants au large des côtes libyennes, Madrid affirmait que leur sort ne relevait pas de sa compétence et qu'ils devaient débarquer dans un "port sûr" italien. Le gouvernement socialiste par intérim de Pedro Sanchez insistait sur les nombreux sauvetages effectués par les secours maritimes espagnols au large des côtes espagnoles.
En parallèle, l'Italie et Malte avaient refusé les demandes de débarquement de l'Open Arms, qui restait coincé dans les eaux internationales avec 147 migrants à bord au dernier décompte, et des conditions de vie de plus en plus difficiles sur le bateau.
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