Les forces de l'ordre souhaitent les emmener dans un camp de réfugiés. Les migrants protestent.
Ils n'ont cessé d'exprimer leur colère. "Pas la Hongrie", hurlent-ils, "pas les camps". Depuis le 3 septembre, un train rempli de migrants est arrêté à 40 km de Budapest. Les autorités veulent les emmener dans des camps. Ils refusent, car ils savent que s'ils acceptent leur traversée de l'Europe s'arrêtera. "On a tous faim, on a tous soif, mais ce qu'on veut ce n'est ni de l'eau ni de la nourriture. On veut juste aller en Allemagne", explique l'un d'eux.
"On ne va pas faire marche arrière"
Les migrants ont passé la nuit dans les voitures ou sur le quai, encerclés par les forces de l'ordre. Ce matin devant le train, les 200 migrants majoritairement syriens martèlent leur détermination. L'Autriche est à 180 kilomètres. La situation est extrêmement tendue dans le pays. "On ne va pas faire marche arrière, s'il le faut on mourra ici", ajoute un autre. Une guerre d'usure est engagée.
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