Disséminés un peu partout dans la jungle de Calais, des dessins d'enfants témoignent de leur présence. Au tout dernier recensement, ils seraient 1 290 mineurs non accompagnés à vivre dans ce camp. Or depuis l'annonce du démantèlement de la jungle, prévu le 24 octobre, l'inquiétude grandit. De quoi sera fait l'avenir de ses enfants et adolescents après la fermeture du camp ? En effet, puisque les mineurs relèvent de la protection de l'enfance, ils ne peuvent pas être hébergés dans des centres d'accueil.Urgent d'agirL'Angleterre en ligne de mire, pas question pour ces enfants de quitter Calais. C'est justement ce qui inquiète les associations. Jeudi 13 octobre, la défenseuse des droits française et son homologue britannique se sont rendues sur place. Leur message aux autorités est clair : il est urgent de prendre du temps pour offrir une solution à chaque enfant. Sur les 1 290 mineurs isolés du camp, 300 pourraient déjà faire-valoir leur droit à un regroupement familial en Angleterre.