Migrants : les camps surpeuplés des îles grecques
Les îles grecques accueillent de nombreux migrants, malgré des capacités réduites. Des conditions spartiates qui menacent la santé des réfugiés.
Des dizaines de migrants arrivent chaque jour sur l'île grecque de Samos, située à 70 km de la Turquie. Un camp d'une capacité de 680 personnes en accueille aujourd'hui 8 000. Joyce, une réfugiée congolaise, est arrivée sur place il y a un mois avec ses deux filles. "Je pars dans des grosses poubelles et je ramasse. Je reviens avec pour construire ma petite maison de Samos", explique la jeune femme.
Athènes ordonne la fermeture du camp
Les conditions de vie des réfugiés sont de plus en plus difficiles dans ce bidonville. "Les gens font caca en désordre. Depuis que je suis ici, je ne me suis lavée que cinq fois. J'ai peur de tomber malade", confie Joyce. Afghans, Congolais ou Syriens... la ville de Vathy (Grèce) compte désormais autant d'habitants que de migrants. Le 20 novembre dernier, le gouvernement grec a annoncé la fermeture de ce "hotspot" et la construction d'un nouveau camp fermé de 1 200 places.
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