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Athènes va remplacer les trois plus gros camps de migrants par des structures fermées

Le gouvernement grec a annoncé la fermeture prochaine des trois plus grands camps de migrants surpeuplés, situés sur les îles égéennes de Lesbos, Samos et Chios.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des demandeurs d'asile arrivés sur les îles Lesvos et Chios arrivent sur le ferry "Diagoras" pour être transportés au port du Pirée (Grèce), le 12 novembre 2019. (NICOLAS KOUTSOKOSTAS / NURPHOTO / AFP)

"Décongestionner les îles est la priorité à ce stade." Athènes a annoncé, mercredi 20 novembre, la fermeture prochaine des trois plus grands camps de migrants sur les îles égéennes de Lesbos, Samos et Chios, et leur remplacement par des structures fermées triplant les capacités d'accueil, qui restent toutefois insuffisantes. 

Les trois camps surpeuplés de Lesbos, Samos et Chios, qui abritent actuellement plus de 27 000 migrants pour une capacité totale de 4 500, seront fermés à une date qui n'a pas été précisée. Pour les remplacer, des structures fermées de 5 000 places chacune seront érigées sur ces trois îles proches de la Turquie, a déclaré le coordinateur spécial du gouvernement pour les migrations, Alkiviadis Stefanis, lors d'une conférence de presse. Soit 15 000 places au total.

40 000 personnes arrivées ces quatre derniers mois

Au lieu d'être autorisés d'aller et venir librement sur les îles, les demandeurs d'asile seront enfermés à l'intérieur des nouveaux camps le temps de les identifier, d'étudier leur statut et de décider leur relocalisation ou leur retour en Turquie, a précisé Alkiviadis Stefanis. Les deux autres camps de Kos et Leros, dont les conditions sont moins dramatiques, seront rénovés et élargis, a-t-il ajouté.

Le gouvernement grec de Kyriakos Mitsotakis a commencé à transférer des centaines de demandeurs d'asile des îles égéennes vers le continent, avec l'objectif d'en relocaliser 20 000 d'ici la fin 2019. Mais la colère monte chez les habitants du continent. Et des centaines d'exilés continuent d'affluer quotidiennement. Le ministère de la Protection du citoyen a annoncé que 40 000 personnes étaient arrivées en Grèce ces quatre derniers mois.

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