Une vingtaine de militants de Génération identitaire mis en examen pour avoir envahi les locaux de SOS Méditerranée
Les 22 militants ont été placés sous contrôle judiciaire avec "interdiction de paraître à Marseille" et "interdiction d'entrer en relation avec un membre de SOS Méditerranée".
Ils avaient envahi vendredi le siège marseillais de l'ONG SOS Méditerranée, propriétaire de l'Aquarius, le navire qui sauve les migrants en mer. Vingt-deux militants de Génération identitaire ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire dimanche 7 octobre au soir. Le parquet de Marseille l'a annoncé à l'AFP.
Les 22 militants ont été mis en examen pour "violences en réunion", "séquestration", "participation à un groupement en vue de commettre des violences" et "enregistrement et diffusion d'images violentes", a indiqué le procureur de Marseille. Et ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec "interdiction de paraître à Marseille" et "interdiction d'entrer en relation avec un membre de SOS Méditerranée".
Une "attaque violente" et des militants "molestés"
Vendredi, les militants de Génération identitaire avaient surgi au siège de l'association et avaient été rapidement délogés par la police après avoir déployé une banderole accusant l'ONG d'être "complice du trafic d'êtres humains". Les 22 militants de Génération identitaire avaient été placés en garde à vue vendredi. Elle avait été prolongée de 24 heures, samedi.
SOS Méditerranée a porté plainte et a décrit une "attaque violente", rapportant que des militants avaient "molesté" certains membres du personnel et "empêché plusieurs autres par la force" de quitter les lieux avant l'arrivée de la police. Génération identitaire a pour sa part affirmé avoir agi sans violences.
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