Accueillir des réfugiés : les villes face à un choix
Une équipe de France 2 s'est rendue dans plusieurs villes françaises prêtes ou non à accueillir des réfugiés.
Ce lundi 7 septembre en conférence de presse, François Hollande a annoncé que la France allait accueillir 24 000 réfugiés en deux ans.
De droite ou de gauche, petite ou moyenne, le débat sur l'accueil des migrants agite aujourd'hui la plupart des villes de France. Nicolas Dupont-Aignan est l'un des premiers à avoir répondu non. Il ne veut pas de réfugiés dans sa ville. "Ce matin j'ai dit à la radio qu'on était déjà très généreux et que l'on pouvait plus se permettre d'accueillir des réfugiés en plus", déclare le maire d’Yerres (Essonne). Une habitante de la commune approuve cette décision : "C'est triste, c'est malheureux toute cette misère, mais on ne peut pas accueillir toute la misère du monde. On a des Français qui meurent sur nos trottoirs alors occupons-nous d'abord de nos Français".
Un choix
Le maire de Roanne (Loire) a pour sa part fixé son propre critère d'accueil : "Ce que je souhaite c'est qu'on puisse avoir l'absolue certitude que ce ne sont pas des terroristes déguisés. Demander à ce que ce soit des chrétiens peut représenter une garantie suffisante", a déclaré Yves Nicollin (Les Républicains) sur France Bleu.
Accueillir ou non, dans certaines grandes villes, le choix est fait. À Nancy comme à Saint-Etienne, les élus sont d'accord sur le principe, reste à savoir comment faire. Certaines communes rurales quant à elles y voient déjà un intérêt à accueillir des migrants. Un bon moyen de lutter contre la désertification rurale.
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