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Vidéo Ukraine : "Nous répondons aux besoins exprimés par les Ukrainiens", notamment en termes "d'artillerie", assure la porte-parole du Quai d'Orsay

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Article rédigé par franceinfo
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La France n'est pas en guerre avec la Russie, assure Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Elle aide juste l'Ukraine qui est "en légitime défense conformément au droit international".

"Nous répondons aux besoins exprimés par les Ukrainiens", affirme lundi 30 janvier sur franceinfo Anne-Claire Legendre, porte-parole du Quai d’Orsay. Elle explique que "les besoins exprimés à la France de façon prioritaire" sont "les besoins en matière d'artillerie et de défense anti-aérienne" ainsi que "des munitions et des véhicules de l'avant blindé". La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères répète que la France "n'est pas en guerre et que [ses] partenaires ne le sont pas non plus, nous sommes juste en train d'aider l'Ukraine, qui est en légitime défense conformément au droit international".

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Contrairement à d'autres pays occidentaux tels que l'Allemagne et les États-Unis, la France n'a pas accepté de fournir à l'Ukraine des chars modernes lourds, réclamés pourtant par le président ukrainien. "Volodymyr Zelensky a exprimé" ce besoin, "mais nous agissons en complémentarité avec tous les partenaires", explique la porte-parole du Quai d'Orsay. Anne-Claire Legendre assure par ailleurs que "la France n'est pas en retrait, elle est au contraire en avance de phase", évoquant la livraison des "chars légers AMX 10", annoncée dès le "4 janvier par le président de la République". "Nous étions à l'époque les premiers à le faire, c'est ce qui a déclenché cette dynamique", ajoute-t-elle.

Trois conditions à la livraison de chars Leclerc

La livraison de chars lourds Leclerc n'est cependant pas "exclue" par Emmanuel Macron. Ce dernier a "confié cette discussion au ministre des Armées et il a fixé des conditions à ce type de livraisons", prévient Anne-Claire Legendre. Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères liste trois conditions préalables : "Que ce ne soit pas escalatoire (et c'est notre appréciation que cela ne l'est pas), que ce soit utile sur le terrain aux forces armées ukrainiennes (ce qui pose toute une série de questions en matière de logistique, de maintenance, de formation des forces armées ukrainiennes), et que ça ne prive pas la nation française de ses capacités de défense".

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