Vidéo A Kiev, partisans et opposants au régime se font face sur les barricades

Le pouvoir ukrainien tente de trouver une sortie à la crise, mardi 28 janvier, avec la démission du gouvernement et l'abrogation de lois répressives. Le départ du Premier ministre, Mykola Azarov, et de l'ensemble des ministres est, pour l'exécutif, une nouvelle concession faite aux manifestants pro-européens. L'opposition a refusé l'offre de confier les rênes du gouvernement à l'un des ténors du mouvement de contestation, Arseni Iatséniouk.

Sur le terrain, la tension est toujours forte dans le centre de Kiev, la capitale, et dans d'autres villes de province, où les manifestants sont toujours présents. Aux abords du Parlement, à Kiev, ce sont les partisans du président de la République qui s'organisent. Ils sont arrivés par cars entiers de tout le pays. "Je suis contre le bordel dans le pays, je suis contre Maïdan [la place centrale de Kiev, face au Parlement, où se réunissent les opposants]", affirme un manifestant pro-régime à la caméra de France 3. Ils sont environ 20 000 manifestants pro-régime, que certains soupçonnent d'être payés pour descendre dans la rue.