Après des affrontements qui ont fait près de 80 morts depuis mardi à Kiev, l'opposition et le pouvoir ont signé un accord de sortie de crise. Dans la capitale, la tension semble être retombée.
En début de journée, le ministère ukrainien de l'Intérieur a accusé des manifestants d'avoir ouvert le feu sur des policiers en essayant de percer les cordons en direction du parlement. (GENYA SAVILOV / AFP)Des manifestants ont démenti l'incident, accusant la police d'avoir usé de grenades assourdissantes. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)A l'intérieur du Parlement aussi la tension est palpable. Des députés en sont venus aux mains. Pour la première fois, les parlementaires ont réussi à former une majorité anti-Ianoukovitch qui a voté dans la soirée de jeudi une résolution revenant sur les mesures antiterroristes annoncées la veille par les services spéciaux et ordonnant le retour des soldats dans leurs casernes. (MAKSYM MARUSENKO / AFP)Quelque 20.000 protestataires s'affairent vendredi 21 février dans les tentes et sur les barricades ou écoutaient des discours, chants ou prières devant une estrade, dans le centre de Kiev. (PIERO QUARANTA / AFP)Au cours de cette journée d'affrontements sans précédent en Ukraine depuis l'indépendance de 1991, les opposants ont repris le secteur de Maïda, dont les forces de l'ordre les avaient délogés lors de l'assaut donné mardi soir. (PIERO QUARANTA / AFP)Les alentours de la place Maïden, haut lieu de la contestation, sont encadrés par des barricades enflamées, tenues par les opposants au gouvernement. La crise ukrainienne a basculé dans une violence meurtrière cette semaine avec 75 morts au moins depuis mardi, dont 47 pour la seule journée de jeudi. (BAZ RATNER / REUTERS)(VASILY FEDOSENKO / REUTERS)(YANNIS BEHRAKIS / REUTERS)(OLGA YAKIMOVICH / REUTERS)Nombre de responsables politiques se sont élevés contre le "bain de sang" des derniers jours. Le maire de Kiev a annoncé qu'il quittait le parti au pouvoir. Douze députés l'ont imité jeudi soir, claquant la porte de la formation du président. Cet officier de police, lui aussi, a fait défection, vendredi. (YANNIS BEHRAKIS / REUTERS)L'annonce de l'arrivée de ce gradé au sein du bastion des opposants, la place de l'Indépendance, a été accueillie par les vivas de la foule. (OLGA YAKIMOVICH / REUTERS)Dans l'après-midi, le président Viktor Ianoukovitch et les responsables de l'opposition ont signé un accord de sortie de crise, en présence des médiateurs européens. Mais pour beaucoup de manifestants, il est trop tôt pour crier victoire. ( DAVID MDZINARISHVILI / REUTERS)Les cercueils des manifestants, tués lors des affrontements, traversent une foule compacte. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)Une poignée de mains sans même un regard. Le président Viktor Ianoukovitch et les trois principaux dirigeants de l'opposition ukrainienne, ici l'ex-boxeur Vitali Klitschko, ont signé un accord de sortie de crise, négocié par les Européens. (KONSTANTIN CHERNICHKIN / REUTERS)(ANDREW KRAVCHENKO / REUTERS)(VASILY FEDOSENKO / REUTERS)(LOUISA GOULIAMAKI / AFP)Des manifestants, place de l'Indépendance à Kiev (Ukraine), le 21 février 2014. ( VASILY FEDOSENKO / REUTERS)
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