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Témoignage Guerre en Ukraine : "Depuis un an, on ne s'arrête pas, on présente toujours nos spectacles", explique le directeur général du cirque national d'Ukraine

Malgré les bombardements et l'angoisse liée à la guerre qui a démarré il y a un an, Vladyslav Kornienko a fait le bilan ce vendredi sur France Culture, avec cinq nouveaux spectacles et presque 100 000 spectateurs.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une artiste pendant une représentation du cirque national d'Ukraine, à Kiev, en février 2020. (STR / NURPHOTO)

Un an après le début de la guerre en Ukraine, les clowns, les acrobates et les 72 animaux continuent leur tour de piste. Le directeur général du cirque national d'Ukraine a expliqué en français, sur France Culture vendredi 24 février, qu'actuellement seuls "des artistes ukrainiens" participent à ces spectacles, produits "pour tous les âges, pas seulement pour les enfants". Vladyslav Kornienko constate qu'il y a dans le public "beaucoup de militaires et beaucoup de réfugiés", notamment des enfants qui ont quitté "l'est du pays, le Donbass, Zaporijjia ou Kherson".

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Le cirque national, situé "au centre de la capitale ukrainienne", bat toujours son plein. "Depuis un an, on ne s'arrête pas, on travaille, on présente nos spectacles". Son directeur ajoute que l'an dernier le cirque "a présenté cinq nouveaux spectacles et accueilli presque 100 000 spectateurs, c'est beaucoup".

Le cirque national d'Ukraine n'a cessé ses représentations que durant deux mois l'an dernier, "en mars et avril". Une période qualifiée de "difficile" par Vladyslav Kornienko qui se souvient "des bombardements quotidiens" puis "des coupures d'électricité". Mais, depuis, la culture a repris ses droits et chaque semaine, deux spectacles sont présentés au public, comme "ce week-end à 12h et 14h".

"Nous avons un abri au sous-sol pour les spectateurs."

Le directeur général du cirque national d'Ukraine

sur France Culture

Pour Vladyslav Kornienko, le cirque est d'autant plus nécessaire en ces temps de guerre qu'il permet aux spectateurs "d'oublier, le temps du spectacle, les problèmes" liés au conflit. "Ils arrivent, ils sourient", ajoute le directeur général du cirque. En ce moment, il s'agit de numéros "qui mélangent le cirque, le dancing et la musique jazz", avec un "orchestre doté d'une vingtaine de personnes".

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