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Livraisons d'armes françaises à l'Ukraine : Alexis Corbière évoque des "missiles antichar", le ministère "ne commente pas"

Alexis Corbière a-t-il révélé des informations confidentielles ? Le ministère des Armées refuse de dévoiler la nature des livraisons d'armes à l'Ukraine pour des raisons stratégiques. Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, qui siège à la commission de la Défense nationale et des Forces armées, a aussitôt rétropédalé après ses propos sur franceinfo mercredi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Alexis Corbière, sur franceinfo, mercredi 9 mars. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Interrogé sur les livraisons d'armes françaises à l'Ukraine, le député de la France insoumise, Alexis Corbière, a affirmé mercredi 9 mars sur franceinfo qu'il ne s'agissait "que de gilets pare-balles et de quelques missiles anti-char", alors que le ministère des Armées refuse de dévoiler la nature de ces livraisons pour des raisons stratégiques.

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Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle, qui siège également à la commission de la Défense nationale et des Forces armées a aussitôt rétropédalé, indiquant qu'il ne pouvait "pas dire exactement" ce qu'il en était mais "que ça pouvait ressembler à cela".

"Je ne sais pas le détail", a ensuite ajouté Alexis Corbière, invitant les journalistes l'interrogeant, Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia, "à ne pas chercher à le troubler". "C'est au gouvernement français de vous dire les choses", a-t-il poursuivi.

Le ministère ne "commente pas"

Joint par franceinfo, le ministère des Armées a affirmé qu'il "ne commente pas le contenu des livraisons pour des raisons expliquées maintes fois par la ministre, Florence Parly, et le porte-parole du ministère français des Armées".

Florence Parly avait affirmé jeudi dernier sur franceinfo que "certaines armes étaient déjà arrivées" dont "du matériel de protection des combattants" sans plus de précision. Interrogée sur la possibilité de révéler le type d'armes livrées, elle avait répondu "ne pas vouloir le faire", estimant qu'en "révélant le type d'armes que nous livrons, on donne des informations qui mettraient en risque le peuple ukrainien et les armées ukrainiennes".

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