L'Ukraine, le pays le plus meurtrier pour les journalistes
Avec huit morts dans les rangs des journalistes depuis le début du conflit, l'Ukraine égale le record du Mexique. Depuis le début de l'année 2022, 29 journalistes ont perdu la vie dans le monde.
La guerre en Ukraine a déjà fait des milliers de victimes civiles et militaires. Frédéric Leclerc Imhoff est le huitième journaliste tué depuis le 24 févier. Un conflit particulièrement dangereux pour ceux qui se donnent pour mission d’informer sur place. "La majorité, six des journalistes tués, l’ont été à Kiev, un autre à Marioupol. Le premier était un caméraman ukrainien, mort le 1er mars. Le 13 mars, c’était un journaliste américain qui était tué par des balles qui visaient sa voiture. Plus tard, deux journalistes sont morts près de Kiev, une fixeuse ukrainienne et le franco-irlandais Pierre Zakrzewski qui l’accompagnait. Une Russe a perdu la vie dans un bombardement à Kiev. Le 1er avril, un journaliste ukrainien qui travaillait pour Reuters et la BBC a été retrouvé sans vie dans un village voisin de la capitale. Le lendemain, c’est un documentariste lituanien qui a été tué dans sa voiture", explique Yann Haefele depuis la rédaction de franceinfo.
29 journalistes tués depuis le début de l'année
Un décompte funeste et funèbre, qui fait de l’Ukraine le pays le plus dangereux pour les journalistes sur les terrains de guerre. "L’Ukraine égale le triste record détenu par le Mexique, où il y a une part importante d’assassinats en lien avec le trafic de drogue. Ailleurs, ce sont principalement dans les zones de conflit comme au Yémen. Depuis le début de l’année 2022, ce sont 29 journalistes qui ont été tués", conclut Yann Haefele.
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