Guerre en Ukraine : un an après être tombée aux mains des Russes, Marioupol attend la contre-offensive
C'est une ville sous les bombes qu'Oksana a fui peu après le début de l'invasion russe. Installée à Kiev, elle fait désormais partie d'une ONG qui vient en aide aux civils qui continuent, un an après, à quitter Marioupol : "Nous enregistrons tous les jours des arrivées de personnes qui ont fui. Beaucoup d'immeubles on été rasés, de nombreux civils vivent sans eau ni électricité. Près de 70 % de la ville ont été détruits."
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Les bombardements dévastateurs et les combats autour et sur la grande ville du Donbass ont causé la mort, selon les autorités régionales, de plus de 20 000 personnes. Un an après, nombre d'Ukrainiens sont toujours portés disparus, témoigne Mykita, également orginaire de Marioupol : "Il y a beaucoup de disparus, car il faut se souvenir que lors des premiers mois de la guerre, les tirs d'artillerie et les raids aériens étaient très intenses."
"De nombreux corps sont restés ensevelis sous les gravats jusqu'à l'arrivée des Russes, qui ont rasé les immeubles et balayé les décombres. Il n'y a pas eu de recherches et ces corps n'ont pas été recensés."
Mykitaà franceinfo
Comme tous les déplacés de Marioupol, Mykita suit de près la situation militaire et rêve de libération : "Nous attendons avec impatience le lancement de la contre-offensive de notre armée, pour pouvoir à nouveau brandir le drapeau ukrainien au-dessus de Marioupol, quand la ville sera libérée." Mais la Russie se prépare à cette contre-offensive : elle a installé des remparts et des fortications autour de la ville.
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