Guerre en Ukraine : les frappes sur Kiev ne sont pas "stratégiques", "des enfants ont été tués", témoigne le conseiller des Français de l'Étranger
Selon la police ukrainienne, au moins cinq personnes ont été tuées et douze autre blessées dans les bombardements qui ont visé la capitale ce lundi matin. L'université Taras-Chevtchenko a été notamment visée, affirme David Franck sur franceinfo.
L'armée ukrainienne affirme, lundi 10 octobre, que la Russie a lancé 75 missiles sur l'Ukraine. Plusieurs villes ont été bombardées ce lundi matin, notamment Lviv, Dnipro mais aussi la capitale Kiev. Le bilan provisoire de la police ukrainienne fait état de cinq morts et douze blessés dans la capitale.
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À Kiev, "les bombardements ont débuté vers 8h10, lorsque j'emmenais mon fils à l'école. Ils ont duré une petite heure", raconte sur franceinfo David Franck, président du conseil consulaire et conseiller des Français de l'Étranger en Ukraine.
"J'ai entendu les explosions, entendu même les missiles volés dans l'air, c'est impressionnant"
David Franckà franceinfo
La capitale n'avait plus été la cible des bombes depuis le mois de juin dernier, rappelle David Franck. Selon lui, les frappes de ce lundi matin ne sont pas "des frappes stratégiques". L'université Taras-Chevtchenko a été notamment visée alors que d'après lui "il n'y a aucune cible militaire devant". "On peut voir à nouveau que Vladimir Poutine est à la tête d'un état terroriste. Il a frappé les centres-villes, ce sont des enfants qui ont été tués", dénonce-t-il.
"On s'attendait à des attaques"
Même si les habitants de Kiev sont habitués aux alertes pour se mettre à l'abri, beaucoup ont été surpris ce lundi matin par les bombardements, présice le président du conseil consulaire et conseiller des Français de l'Étranger en Ukraine : "On a tous vu les images du pont de Crimée mais on s'attendait à des attaques après le Conseil de sécurité de Poutine qui a lieu aujourd'hui".
Le président russe réunit ce lundi son Conseil de sécurité, deux jours après l'explosion d'un camion piégé sur le pont de Crimée. Une structure clé dans le transport des soldats russes en Ukraine. Vladimir Poutine a accusé dimanche les services secrets ukrainiens d'avoir commis "cet acte terroriste".
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