"J’ai préparé mon sac à dos, mon chargeur si j’arrive à charger mon téléphone, j’ai pris de l’eau, des pâtes, des fruits et c’est tout, si jamais l’ambassade dit qu’ils vont nous évacuer", rapporte un ressortissant français. Confiné dans son appartement vendredi 25 février, il se retrouve bloqué en Ukraine, face à la guerre. Pour échapper aux frappes russes, d’autres civils se sont réfugiés dans le métro. Sur les visages, sont présentes la fatigue et l’angoisse.Les habitants sont anxieuxDes familles, des enfants, sont installés sur des matelas ou à même le sol. "Je suis ici parce que je pense que c’est l’un des seuls endroits en ce moment où vous pouvez vous cacher à Kiev", explique un Ukrainien. "Je me sens anxieux, c’est tellement inhabituel. Rien de tout cela ne semble réel", raconte un autre. Dans un autre abri, la population chante pour se rassurer. Certains ont préféré fuir créant des embouteillages monstres. Les stations-services sont prises d’assaut et l’essence est rationnée.