Lors d'une réunion des alliés dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 mai, 20 pays se sont engagés à fournir des armes supplémentaires à l'Ukraine, selon les États-Unis. Depuis le début de l'invasion russe dans le pays il y a trois mois, les enfants vivent dans des conditions particulièrement précaires.
Continuer à vivre malgré la guerre, c'est ce que font deux jeunes filles ukrainiennes dans un sous-sol. Elles poursuivent leur scolarité notamment grâce à leurs smartphones, mais les sirènes les ramènent parfois à la réalité de la guerre qui frappe l'Ukraine. "Quand les sirènes se déclenchent ou que les bombardements commencent, on descend jouer au sous-sol. (...) Je veux juste qu'on arrête de nous bombarder", témoigne l'une d'entre elles.
200 enfants auraient perdu la vie en Ukraine
Pour leurs parents, il est difficile de se projeter. "Qu'est-ce que je peux planifier aujourd'hui ? Ils peuvent nous bombarder à tout moment. (...) Il suffit qu'une bombe tombe, et nous cessons d'exister", déplore le père. Dans ce contexte, les conséquences sur la santé psychologique et physiologique des enfants sont encore difficiles à évaluer. Comme les autres civils, les enfants n'ont pas été épargnés par la guerre en Ukraine : plus de 200 d'entre eux auraient perdu la vie, selon le procureur général du pays.
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